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GARY L. FRANCIONE



Gary L. Francione est professeur de droit à la Faculté de droit de l’Université de Rutgers-Newark. Il a obtenu un baccalauréat en philosophie de l’Université de Rochester, où il a ensuite reçu la bourse Phi Beta Kappa O’Hearn, lui permettant de poursuivre des études supérieures de philosophie, en Grande-Bretagne. Il a ainsi complété une maîtrise en philosophie et un Juris Doctor à l’Université de Virginie où il a, par ailleurs, assumé les fonctions d’éditeur, pour la Virginia Law Review.
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Suite à sa graduation, il a assisté le juge Albert Tat, Jr., du cinquième circuit de la Cour d’appel fédérale américaine, ainsi que la juge Sandra Day O’Connor de la Cour suprême des États-Unis. Il a été avocat associé chez Cravath, Swaine & Moore dans la ville de New York avant de rejoindre la faculté de droit de l’Université de Pennsylvanie, en 1984, où il est devenu professeur titulaire en 1987. Il a ensuite rejoint la faculté de l’Université Rutgers, en 1989.

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Le professeur Francione enseigne le droit et, plus particulièrement, le droit animal depuis plus de 20 ans. Il a été le premier professeur à avoir enseigné la théorie des droits des animaux dans une faculté de droit américaine. Il a donné des conférences sur le sujet à travers les États-Unis, le Canada et l’Europe. Il a même été membre de la Guest Faculty de l’Universidad Complutense de Madrid. Il a participé à plusieurs émissions de radio et de télévision. Il est bien connu du mouvement de protection des animaux pour sa critique des lois de protection des animaux et du statut de propriété des animaux nonhumains, ainsi que pour sa théorie des droits des animaux exigeant l’abolition de toute forme d’exploitation animale.

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Les six principes de la position en faveur des droits des animaux
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1- La position en faveur des droits des animaux soutient que tous les êtres sensibles, humains ou nonhumains, ont un droit : le droit fondamental de ne pas être traités par d’autres comme leur propriété.
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2- La reconnaissance de ce seul droit fondamental signifie que nous devons abolir, et non pas seulement réglementer, l’exploitation animale institutionnalisée - parce que se contenter de réglementer renforcerait l’idée que les animaux sont la propriété des humains.
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3- Tout comme nous rejetons le racisme, le sexisme, la discrimination en fonction de l’âge et l’homophobie, nous rejetons le spécisme. L’espèce à laquelle appartient un être sensible n’est pas une raison permettant de lui refuser la protection offerte par ce droit fondamental, pas plus que la race, le sexe, l’âge ou l’orientation sexuelle ne sont des raisons d’exclure d’autres humains de la communauté morale.
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4- Nous admettons qu’il n’est pas possible d’obtenir l’abolition immédiate du statut de propriété des nonhumains, mais nous appuierons seulement les campagnes et les actions qui font explicitement la promotion de l’objectif abolitionniste. Nous n’appuierons aucune action qui vise prétendument à « améliorer » la réglementation de l’exploitation animale. Nous rejetons toute campagne faisant la promotion du sexisme, du racisme, de l’homophobie et d’autres formes de discrimination contre l’être humain.
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5- Nous reconnaissons que le pas le plus important que nous pouvons faire dans notre marche vers l’abolition est d’adopter un style de vie végan et d’éduquer les autres à propos du véganisme. Le véganisme est le principe de l’abolition intégré dans la vie personnelle de chacun et la consommation de viande, de poisson ou de produits laitiers, ou encore l’utilisation de quelque produit animal que ce soit est incompatible avec la perspective abolitionniste.
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6- Nous considérons le principe de la non violence comme un principe fondamental du mouvement pour les droits des animaux.
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Gary L. Francione© 2007 Gary L. Francione
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Il est l’auteur de nombreux livres et articles sur le droit des animaux.
(cliquez sur les livres)





COALITION ABOLITIONNISTE

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