Par Claudette Vaughan
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Extrait de l'entretien
"En ce qui concerne ce que j’ai vu dans les laboratoires, je pourrais écrire des volumes entiers. J’ai vu des choses qui vous feraient dresser les cheveux sur la tête et qui vous donneraient des insomnies et des cauchemars pour le restant de votre vie. J’ai vu des lapins attachés, leur tête dans des casiers étroits et auxquels on injectait des solutions via les veines de leurs oreilles. J’ai vu des souris avec des tubes enfoncés à travers la gorge afin d’injecter directement des médicaments dans leur estomac. J’ai vu des souris attachées, légèrement anesthésiées, avec l’embout cassé d’un petit tube de verre enfoncé dans l’orbite d’un oeil, le sang coulant de leurs vaisseaux situés derrière leurs yeux. J’ai vu des souris, des cochons d’Inde et des lapins auxquels du plasma humain était directement injecté dans la cavité péritonéale (près de l’abdomen). Et je les ai vus se débattre et j’ai entendu leurs cris, des cris qui me hantent toujours. J’ai vu des grenouilles décérébrées auxquelles on enfonçait une aiguille derrière la tête pour détruire le cerveau. J’ai vu des rats et des souris que l’on tuait en leur brisant les vertèbres cervicales. J’ai vu des lapins conscients dont le sang s’écoulait par des aiguilles plantées dans le cœur. J’ai vu des babouins maintenus dans du formol alors qu’ils n’étaient que sous une légère anesthésie. Ils se tordaient de douleur. J’ai vu des techniciens animaliers rire en tuant des animaux. J’ai vu des animaux maltraités par des étudiants inexpérimentés. J’ai vu des cochons tomber du chariot qui les transportait du bloc opératoire à leur enclos. Ces cochons étaient conscients, leurs points de suture lâchaient et ils hurlaient. J’ai vu les conditions de privation dans lesquelles les animaux sont maintenus et le manque total de sensibilité avec lequel ils sont traités. Ils sont uniquement considérés comme du matériel de laboratoire, pas comme des êtres sensibles capables de ressentir douleur et souffrance.
Tout ceci m’a convaincu que je devais faire quelque chose pour témoigner contre les crimes violents commis dans nos laboratoires. J’ai toujours été passionnée par les animaux et je les ai toujours considérés comme mes meilleurs amis. Aussi, les voir traités ainsi m’a véritablement blessée et enragée. Le pire, c’est de voir des petits animaux tels que des rongeurs – souris, rats, cochons d’Inde et hamsters - torturés au nom de la science. Ces animaux sans défense sont à la merci totale des vivisecteurs. Ils sont par nature gentils et sans vice. Cela m’a fait réfléchir sur la nature humaine et m’a donné la volonté d’essayer de corriger la situation et de faire cesser cette violence et ces souffrances si courantes."
"En ce qui concerne ce que j’ai vu dans les laboratoires, je pourrais écrire des volumes entiers. J’ai vu des choses qui vous feraient dresser les cheveux sur la tête et qui vous donneraient des insomnies et des cauchemars pour le restant de votre vie. J’ai vu des lapins attachés, leur tête dans des casiers étroits et auxquels on injectait des solutions via les veines de leurs oreilles. J’ai vu des souris avec des tubes enfoncés à travers la gorge afin d’injecter directement des médicaments dans leur estomac. J’ai vu des souris attachées, légèrement anesthésiées, avec l’embout cassé d’un petit tube de verre enfoncé dans l’orbite d’un oeil, le sang coulant de leurs vaisseaux situés derrière leurs yeux. J’ai vu des souris, des cochons d’Inde et des lapins auxquels du plasma humain était directement injecté dans la cavité péritonéale (près de l’abdomen). Et je les ai vus se débattre et j’ai entendu leurs cris, des cris qui me hantent toujours. J’ai vu des grenouilles décérébrées auxquelles on enfonçait une aiguille derrière la tête pour détruire le cerveau. J’ai vu des rats et des souris que l’on tuait en leur brisant les vertèbres cervicales. J’ai vu des lapins conscients dont le sang s’écoulait par des aiguilles plantées dans le cœur. J’ai vu des babouins maintenus dans du formol alors qu’ils n’étaient que sous une légère anesthésie. Ils se tordaient de douleur. J’ai vu des techniciens animaliers rire en tuant des animaux. J’ai vu des animaux maltraités par des étudiants inexpérimentés. J’ai vu des cochons tomber du chariot qui les transportait du bloc opératoire à leur enclos. Ces cochons étaient conscients, leurs points de suture lâchaient et ils hurlaient. J’ai vu les conditions de privation dans lesquelles les animaux sont maintenus et le manque total de sensibilité avec lequel ils sont traités. Ils sont uniquement considérés comme du matériel de laboratoire, pas comme des êtres sensibles capables de ressentir douleur et souffrance.
Tout ceci m’a convaincu que je devais faire quelque chose pour témoigner contre les crimes violents commis dans nos laboratoires. J’ai toujours été passionnée par les animaux et je les ai toujours considérés comme mes meilleurs amis. Aussi, les voir traités ainsi m’a véritablement blessée et enragée. Le pire, c’est de voir des petits animaux tels que des rongeurs – souris, rats, cochons d’Inde et hamsters - torturés au nom de la science. Ces animaux sans défense sont à la merci totale des vivisecteurs. Ils sont par nature gentils et sans vice. Cela m’a fait réfléchir sur la nature humaine et m’a donné la volonté d’essayer de corriger la situation et de faire cesser cette violence et ces souffrances si courantes."
1 commentaire:
Gloups ça fout vraiment la rage ça...
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