Les animaux des cirques ne sont pas les seuls maltraités. Ceux qui jouent « les acteurs » ne sont pas mieux lotis : conditions de vie inadaptées, mutilations, dressage par la peur et la violence… One Voice a mené l’enquête chez quelques uns des fournisseurs d’animaux dressés à l’industrie du spectacle.
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À la fin des génériques de nombre de blockbuster où les animaux jouent les premiers rôles, la mention « …les animaux n’ont subi aucune violence pendant le tournage… » est trompeuse. Elle dupe un public attendri par des scènes de soi-disant complicité qui réunissent à l’écran un être humain et un animal, grand fauve, loup ou autre renard. Car pour parvenir au résultat imprimé sur pellicule, l’animal paie le prix fort à coup de maltraitance physique autant que psychologique.
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Enquête chez les « animaux star »
Notre enquêteur s’est rendu chez des dresseurs qui fournissent nombre des animaux à l’affiche, ces dernières années, de longs métrages, fictions télévisées ou publicités. En contrechamps, la réalité est tout autre. Dans ces académies « d’animal star», on retrouve les mêmes déplorables conditions de vie et de traitement que celles réservées aux animaux des cirques, et dénoncées depuis toujours par One Voice.
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Vies brûlées
Même si les animaux ne sont pas itinérants, ils sont enfermés dans des cages exiguës, non adaptées à la taille des animaux, dépourvues de litière ou jonchées de détritus. Dans les enclos, aucun enrichissement permettant aux animaux de développer un comportement naturel. Les grands fauves sont enfermés encagés dans des étables où pas même la lumière du jour ne pénètre. La nourriture retrouvée sur place est avariée. Certains animaux sont mutilés pour diminuer leur dangerosité. Les conséquences de telles conditions de détention sont le développement de comportements stéréotypés, même chez les plus jeunes comme ce tigre âgé de 6-8 mois : répétition interminable du même geste ou mouvement, prostration dans un coin de la cage, ou expression violente contre les barreaux. Leurs vies y sont totalement dénaturées.
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À coups de peur
Le dressage, ici aussi, utilise les mêmes ressorts que dans les cirques. Pour obtenir le résultat escompté, le dresseur manie le bâton et la peur. Il ne laisse aucun répit à l’animal tant qu’il n’a pas obtenu de lui obéissance. Et peu importe son âge ou l’effroi qui le pousse à se cacher.En cinq vidéos, l’enquêteur de One Voice dévoile l’envers d’un décor qui n’a rien d’une fiction.
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Visionner les vidéos de l'enquête :
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Les 400 pas voir la vidéo
La terreur des lions voir la vidéo
Une cage en enfer voir la vidéo
Dressés pour jouer voir la vidéo
Confessions d'un dresseur voir la vidéo
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Source : One Voice
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