" Ce matin tu étais déjà debout, tu faisais tes bagages, tu as pris ma laisse, que j’étais content ! Une promenade avant les vacances ! On est parti en voiture. Tu t’es arrêté au bord de la route, la portière s’est ouverte, tu m’as lancé un bâton, j’ai couru, couru, je l’ai rattrapé. Mais quand je me suis fièrement retourné, tu n’étais plus là. Pris de panique, j’ai couru dans tous les sens pour te retrouver, en vain ! De jour en jour, je m’affaiblissais. Un homme s’est approché de moi, m’a mis en laisse et je me suis retrouvé en cage. C’est là que j’ai attendu ton retour, mais tu n’es jamais venu. La cage s’est ouverte, un homme m’a conduit dans une pièce qui sentait la mort, mon heure était venue…
Cher maître, je t’aimais et tu m’as abandonné. Malgré cela, c’est ton image qui me revenait avant mon dernier soupir et si je pouvais revenir sur terre, c’est vers toi que je retournerais. "
Evelyne Mabrouk
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire